Protection de la biodiversité :
Les écoliers de La Réunion arrachent les plantes invasives
Dans le cadre de la Semaine Européenne du Développement Durable, le Parc national de La Réunion, en partenariat avec l’Académie de La Réunion, a organisé un chantier d’arrachage de plantes invasives avec 50 délégués scolaires issus de quatre établissements sur le site de Mamode Camp, au Brûlé. Le chantier junior vise à sensibiliser les jeunes aux enjeux de la biodiversité et à les initier aux actions concrètes de préservation de leur environnement.
Ce jeudi 3 octobre, sur l’aire de Mamode Camp au Brûlé, il règne un dynamisme et une motivation exceptionnels , la cause : 50 délégués émanant de quatre établissements scolaires ont investi les lieux avec un objectif bien précis : Il s’agit pour ces élèves issus des collèges Deux-Canons et du Chaudron ainsi que ceux des lycées Leconte de Lisle et Levavasseur, d’arracher le plus de plantes invasives possible. Ils contribuent ainsi à protéger la faune et la flore endémiques qui ne peuvent prospérer librement en raison du développement d’espèces importées devenues envahissantes.
Effectivement, au Brûlé, dans les hauts de la capitale réunionnaise, les milieux naturels doivent faire face à des plantes invasives qui remontent progressivement des milieux urbanisés vers les milieux naturels. La Myrte, le Frêne de l'Himalaya et le Raisin marron se dispersent depuis quelques années à la lisière de la forêt de la Roche-Écrite, et menacent l'intégrité du cœur de parc national.
La forêt de la Roche Écrite est l'habitat du Tuit-tuit, espèce d’oiseau forestier en danger critique d’extinction, emblématique des hauts du Nord de l'île. Cette forêt est particulière car elle abrite une cinquantaine de couples, présents uniquement dans cette forêt et nulle part ailleurs dans le monde.
Au cours de la matinée, les élèves étaient donc invités à procéder à l’arrachage manuel des espèces invasives à l’entrée du cœur de parc national afin de contribuer à la diminution de sa propagation.
Cette opération s’inscrit également dans une démarche plus globale concernant l’ensemble du massif de la Roche-Ecrite à travers l'élaboration d'un Plan d’Action Concerté qui repose sur un travail avec les habitants et partenaires pour la gestion et la mise en valeur de ce territoire exceptionnel.
« On ne connaît pas assez la problématique des plantes invasives. Parfois, on trouve une plante jolie sans savoir qu’elle n’est pas à sa place et qu’elle menace d’autres plantes, plus adaptées au territoire réunionnais. Il faut sensibiliser plus sur ces questions », explique une jeune lycéenne engagée.
Le chantier junior constitue un outil pédagogique de première importance. Il permet aux élèves de s’approprier les connaissances et gestes pratiques liés à la gestion des espèces envahissantes, tout en leur offrant une expérience de terrain marquante. Qu'ils soient juniors ou destinés aux adultes, les chantiers participatifs sont une composante essentielle des efforts de restauration écologique sur l’île.
« C’est important d’impliquer et de former les jeunes générations à repérer les plantes invasives et à protéger la biodiversité de notre territoire. L’espace insulaire sur lequel nous vivons est précieux mais il est fragile également. Il est essentiel d’agir aujourd’hui afin de préserver des espèces qui sont en voie d’extinction », explique Mariela Navaza, chargée de mission académique pour l’éducation au développement durable.
Destiné aux collégiens et lycéens, ce chantier junior est une déclinaison des chantiers participatifs régulièrement proposés par le Parc national. Chaque année, plusieurs dizaines de chantiers sont ainsi organisés par le Parc national sur l’ensemble de La Réunion.
Ce jeudi 3 octobre, sur l’aire de Mamode Camp au Brûlé, il règne un dynamisme et une motivation exceptionnels , la cause : 50 délégués émanant de quatre établissements scolaires ont investi les lieux avec un objectif bien précis : Il s’agit pour ces élèves issus des collèges Deux-Canons et du Chaudron ainsi que ceux des lycées Leconte de Lisle et Levavasseur, d’arracher le plus de plantes invasives possible. Ils contribuent ainsi à protéger la faune et la flore endémiques qui ne peuvent prospérer librement en raison du développement d’espèces importées devenues envahissantes.
Effectivement, au Brûlé, dans les hauts de la capitale réunionnaise, les milieux naturels doivent faire face à des plantes invasives qui remontent progressivement des milieux urbanisés vers les milieux naturels. La Myrte, le Frêne de l'Himalaya et le Raisin marron se dispersent depuis quelques années à la lisière de la forêt de la Roche-Écrite, et menacent l'intégrité du cœur de parc national.
La forêt de la Roche Écrite est l'habitat du Tuit-tuit, espèce d’oiseau forestier en danger critique d’extinction, emblématique des hauts du Nord de l'île. Cette forêt est particulière car elle abrite une cinquantaine de couples, présents uniquement dans cette forêt et nulle part ailleurs dans le monde.
Au cours de la matinée, les élèves étaient donc invités à procéder à l’arrachage manuel des espèces invasives à l’entrée du cœur de parc national afin de contribuer à la diminution de sa propagation.
Cette opération s’inscrit également dans une démarche plus globale concernant l’ensemble du massif de la Roche-Ecrite à travers l'élaboration d'un Plan d’Action Concerté qui repose sur un travail avec les habitants et partenaires pour la gestion et la mise en valeur de ce territoire exceptionnel.
« On ne connaît pas assez la problématique des plantes invasives. Parfois, on trouve une plante jolie sans savoir qu’elle n’est pas à sa place et qu’elle menace d’autres plantes, plus adaptées au territoire réunionnais. Il faut sensibiliser plus sur ces questions », explique une jeune lycéenne engagée.
Le chantier junior constitue un outil pédagogique de première importance. Il permet aux élèves de s’approprier les connaissances et gestes pratiques liés à la gestion des espèces envahissantes, tout en leur offrant une expérience de terrain marquante. Qu'ils soient juniors ou destinés aux adultes, les chantiers participatifs sont une composante essentielle des efforts de restauration écologique sur l’île.
« C’est important d’impliquer et de former les jeunes générations à repérer les plantes invasives et à protéger la biodiversité de notre territoire. L’espace insulaire sur lequel nous vivons est précieux mais il est fragile également. Il est essentiel d’agir aujourd’hui afin de préserver des espèces qui sont en voie d’extinction », explique Mariela Navaza, chargée de mission académique pour l’éducation au développement durable.
Destiné aux collégiens et lycéens, ce chantier junior est une déclinaison des chantiers participatifs régulièrement proposés par le Parc national. Chaque année, plusieurs dizaines de chantiers sont ainsi organisés par le Parc national sur l’ensemble de La Réunion.
Protection de la biodiversité :
Les écoliers de La Réunion arrachent les plantes invasives